Pleiades

Bonjour,
Je ne sais pas si j'aurais une réponse à ma question car je suis sur la version démo de Pléaides mais je tente !

Merci avant tout à l'équipe pour ce produit en vous souhaitant une excellente année pour les futurs développements.

J'ai simulé une habitation avec un rectangle de 19 * 7.50 sur 2.50.
une seule zone (plain pied)
planchers, toitures et ouvertures avec masques sont au rendez vous.
pas de cloisons internes(je ne crois pas que la version demo puisse les analyser)

et j'en arrive à cette question.

j'ai deux types de murs en isolation externe en PSE extrudé bouveté et l'autre en panneau de laine de bois.(170kg/m2)
tous ont la même épaisseur :16 cm

et j'ai comme base une compo parpaing et laine de verre(iso interne)

lorsque l'on compare le PSE et la laine de bois nous avons la m^me surchauffe et la même température max.

la solution parpaing est meilleur d'ailleurs et ceci n'est pas possible .
en temperature et inconfort) pas en chauffage

j'ai donc l'impression que Pléaide ne calcule pas le déphasage .
en étrote corrélation avec l'inertie ?
pour l'instant j'ai un indice d'inconfort pour les deux solution de 32 %
une part de besoin net de 12 %
et une moyenne surchauffe de 30
pour un besoin de chauffage de 2.86 kwh/m3

merci encore pour vos réponses

Bonjour,

Pleiades+Comfie prend bien en compte le déphasage tout comme l'inertie. Mais il faut savoir que l'effet du déphasage est en général assez faible sur les résultats. Il est en général masqué par les apports solaires et les apports internes.

Il est difficile de dire ce qui ne va pas avec votre projet sans voir la sauvegarde. Est-ce que le R de vos parois est identique ? Quelle est la chaleur spécifique de vos matériaux ? Leur densité exacte ?

Essayez de supprimer les vitrages et tous les apports internes, puis superposez les courbes de température de vos deux variantes, vous devriez observer le déphasage dans ces conditions.

En ce qui concerne le fait que la solution en parpaing semble meilleure, cela peut provenir de plusieurs phénomènes : le R n'est pas le même que vos deux autres variantes, il y a une forte intermitence au niveau des températures favorisant une faible inertie. Là aussi difficile de trouver d'où cela peut provenir sans voir vos sauvegardes.

Meilleures salutations

Merci Renaud !


Bien cordialement.

Cher Renaud, bonjour.

Vous dites que l'effet du déphasage est assez faible sur les résultats compte tenu de la part prépondérante des apports solaires et internes.
Mais (dans mon esprit, dites moi si je me trompe) ces 2 phénomènes ne peuvent pas être comparés (apport - déphasage) ? le déphasage étant là pour réguler ces apports dans le temps, non ?

Effectivement, j'ai pu constater que sur un même bâtiment, après 2 simulations (1 : un mur sud en calcaire brut de 80 cm et 2 : un mur à ossature bois), on trouve les mêmes valeurs de déphasage. Curieux, non ?

Là, je pige pas...

El Niño a écrit :Mais (dans mon esprit, dites moi si je me trompe) ces 2 phénomènes ne peuvent pas être comparés (apport - déphasage) ? le déphasage étant là pour réguler ces apports dans le temps, non ?

C'est simplement que la variations de températures du au déphasage est bien plus faible que la variation de température du aux apports, du coup, difficile de voir d'où vient la différence de température. Quand on voit la température monter, c'est à cause des apports et non à cause de la température extérieure qui a traversé le mur.

Effectivement, j'ai pu constater que sur un même bâtiment, après 2 simulations (1 : un mur sud en calcaire brut de 80 cm et 2 : un mur à ossature bois), on trouve les mêmes valeurs de déphasage. Curieux, non ?

Là, je pige pas...

En effet, c'est étonnant, mais avez-vous bien fait ces simulations sans apport interne et sans apport solaire ?

Meilleures salutations